Bienveillante Jupiter

Jupiter

Jupiter, autour de laquelle se situe une bonne partie de l’intrigue du tome un de la trilogie ARCHIPEL, est la plus grosse planète de notre système solaire. Elle est constituée d’un noyau d’hydrogène solide recouvert d’océans et d’une atmosphère d’hydrogène et d’hélium. Elle se présente sous l’aspect d’un globe immense, strié de bandes fuligineuses et oranges. Onze fois le diamètre de la Terre, trois cent dix-huit fois sa masse, un cortège d’une soixantaine de satellites naturels (dont quatre comparables en taille à la lune) plus quelques anneaux, délicats comme de la dentelle bien que largement moins impressionnants que ceux de Saturne.

Cette planète est en réalité une étoile avortée. Des réactions nucléaires agitent son cœur, à l’origine des gigantesques tourbillons de son atmosphère, mais l’embrasement ne s’est jamais généralisé aux couches externes, faute d’une masse suffisante. Le plus grand cyclone visible à sa surface est la fameuse tache rouge, un œil de cyclope qui ne cille jamais et qui pourrait engloutir trois Terre à la fois.

Autre particularité de cette planète hors norme : grâce à son immense force d’attraction qui s’étend jusqu’à l’orbite de Saturne, elle a capté l’essentiel des météorites et des comètes qui traversent depuis l’aube des temps le système solaire, les empêchant d’aller percuter la Terre et permettant ainsi à la vie de s’y développer. Sans sa présence bienveillante, la vie n’aurait probablement jamais eu le temps de dépasser le stade de la bactérie sur la planète bleue.